Arabospiritual - Medine
С переводом

Arabospiritual - Medine

Альбом
Arabian Panther
Год
2008
Язык
`French`
Длительность
590120

Below is the lyrics of the song Arabospiritual , artist - Medine with translation

Lyrics " Arabospiritual "

Original text with translation

Arabospiritual

Medine

Оригинальный текст

On s'était dit que d’une manière ou d’une autre on y arriverait

Et que malgré tout sur le rap on parierait

Macadam dans l'âme, me sers de l’art comme une arme

Ma cabane Le Havre si la France est un arbre

En Normandie, tout est banal

Si ce bled est un bananier nous en sommes les bananes avariées

Une poignée de jeunes de quartier plutôt que les balles

Placèrent les mots dans un barillet

Coupent le canal Disney, voilà dix années

Nos parents dissuadés par nos couplets designés

Si Dieu l’accepte, artiste à perpète

Sans vraiment connaître le sens des termes «auteur interprète «Indépendante est la manière l’Islam est la bannière

Beaucoup disait qu’on s’ajoutait des barrières

Mais bien plus fort que la consanguinité

L’Islam est venu cimenter jusqu'à la plus petite cavité

Appelle ça comme tu veux pour le plaisir

Tantôt l’opium du peuple tantôt de l’hérésie

Dans les récits prophétiques j’ai trouvé mon équilibre

De quoi enchaîner mes démons avec les chapitres d’un Livre

Elle est mon garde fou celle qui garde au garde-à-vous

Mon garde boue quotidien si la Dounia est une autoroute

D’un héritage paternel au nourrisson

J’obtiens des gants de boxe et les trésors d’un prénom

MÉDINE !

J’habite à 5000 km de cette ville

Mais l'écho de son histoire résonne en moi comme un missile

Comme une bénédiction une sorte d’armure invisible

Qui m’a préservé du crime

De toute manière je n'étais pas fait pour être gangster

La moindre taffe sur un spliff m’aurait filé le cancer

J’aurai chopé la cirrhose avec une gorgée de scotch

Embrassé des tonnes de murs en pilotant des moto-cross

La crosse à la ceinture je m'éclate un testicule à coup sûr

Heureusement qu’on meurt pas de ridicule

Ou je serai mort depuis des lustres dans un bus

Encore gosse aux cotés d’un poste qui jouait Kriss Kross

J’avais peut-être l'étoffe d’un bon boxeur

Mais toute force de la nature possède les faiblesses d’un corps

Frappe-moi le nez si tu veux l’effet de Sangoku

À qui on sert la queue je serai KO à coup sûr

À la moindre pichenette je pisse du bec

Alors de Daddy Lord C j’endosse la partie poète

Mon titre n'était pas sur un ring mais planqué sous des rimes

Et de l’iceberg ma rage était la partie sous-marine

Maritime seine c’est la qu’ma team sème

Ses graines pour qu’un jour elles germent par dizaines

Les médisants disaient que ça se terminerait dans deux ans

Au final ça fait dix ans que ça doit faire deux ans

Aucun ancien ne nous a pris sous son aile

Aucun directeur artistique n’est venu nous signer sur son label

Crier à l’aide même pas en rêve

Écrire, une lettre, aux maisons de squeuds plutôt s’ouvrir les veines

C’est tout le mental de la maison

On partira le cœur léger sur l’estrade de la pendaison

Et à raison d’un morceau par semaine

On parsèmera les bacs d’un album par semestre

Par semestre, par semestre, par semestre…

Moi j’ai le mal du siècle

Depuis qu'à Manhattan les tours jumelles ne décorent plus le ciel

Sans vouloir romancer mon parcours officiel

J’ai déposé ma plume au profit d’un retour spirituel

Individuelle retraite au sein des mosquées de quartier

Aucune scène, aucun concert viendra me perturber

Un aller simple pour le voyage intérieur

Afin de réparer les cœurs que la vie matérielle détériore

Une éponge à la place de la mémoire

Moi j’ai le cerveau perméable à toutes formes de savoir

Ne souris pas j’ai des sourates sous les soupapes

Et j’aspire à devenir un Livre Saint sur pattes

Lorsque enfin l’envie de rapper me dépasse

Moi en 2004 ma destinée me déclasse

Premier album: c’est l’autopsie d’une catastrophe

«Eleven september «seulement présent dans quelques stores

C'était l'époque où les radios se prenaient pour Skyrock

Où pour ouvrir les portes fallait paraître au top Ifop

Mon pote, la rotation s’achète à coups de pub

Mais le respect du public s’obtient à coups de plume

Alors je n'écoute plus les ondes et leurs contenus

Le game est une guerre dont l’issue est déjà convenue

Les dés sont pipés par l’industrie friquée

La profession pour les provinciaux est plus que cryptée

On passe du groupe de quartier, au statut associatif

De la société, au label qualitatif

Géographiquement éloigné de la capitale

S’avère au final être un bien beaucoup plus qu’un mal

Mais est-ce un signe que malgré tout ceci

Ma carrière se dessine et mon chemin se désigne

En toute modestie c’est le conscient qu’on me destine

Mes premiers sque-di se soldent en succès d’estime

Les magazines se décident à nous citer

Après le forcing bien connu des artistes de l’indé

J’enchaîne les compiles freestyle et featuring

Ma culture devient de la confiture de barbituriques

En 2005 deuxième album en demi-teinte j’emprunte

Les voix de la provocation pour tous les convaincre

Et non les combattre avec un disque en forme de sabre

Mais lutter contre soi reste le plus grand Jihad !

J’amène un message de paix derrière une épée

Mes pieds dans le guêpier par les RG je suis épié

Quand les khalifes sont sur les terrasses des cafés

Moi j'écris comme un greffier de l’encre au bout d’une griffe

Productif mais sans faire de l’alimentaire

C’est tout le défi du R.A.P contestataire

On sort des squeuds malgré les crises financières

Afin d'éviter les diverses liquidations judiciaires

Chaque sortie sauve les salaires

D’aller bien ça n’a que l’air

L’ensemble des banquiers s’alertent

Les plus âgés s’endettent, sous les traites s’enterrent

Que vaut l’argent devant la rage d’un groupe de jeune «déter»?

Ajoute à ça quelques tensions familiales

Qui nous répètent sans cesse que le rap n’est pas un boulot fiable

Ajoute à ça quelques pressions d’imams

Qui nous répètent que ne font pas bon ménage musique et Islam

Maintenant je sais que le diable est dans le détail

Que dans la division souvent se cache le Sheitan

Alors je m’en remets à Dieu et à ses scientifiques

Je suis un muslim qui fait de la black musique

Pourtant je n’ai rien de black je suis tout pâle j’ai même du sang toubab

Je ne suis ni Serigne Touba ni 2Pac

Je n’ai que la barbe à Barry White

Et puis j’habite Le Havre

À l’embouchure de la Seine pleine de cadavres

Je déclare mon profond respect aux leaders morts

Et laisse une couronne de lyrics sur leurs lits de mort

Do’a pour Malcom, Luther King et Massoud

Sankara, Lumumba, Arafat Yasser

Dîn Record humain chaque membre est vital

Chaque organe a su se rendre inévitable

D comme Déterminé

I pour Islam

N comme Nécessaire aux hommes aux enfants et aux femmes

C’est de l’hostile gospel, de l’arabospiritual

Des mots de velours écrits d’une main de métal

Ma profession: gratter des textes sombres

Déjà en gestation le prochain album c’est Protest Song

Mais pour l’heure fini de chialer dans les chaumières

J’arrive dans les charts avec la chance du chômeur

Et pour le dire rien qu’une centaine de vers frères

Sculptés dans le fer par L’Arabian Panther

Перевод песни

We figured somehow we'd make it

And that despite everything on the rap we would bet

Tarmac at heart, use art as a weapon

My cabin Le Havre if France is a tree

In Normandy, everything is ordinary

If this bled is a banana we are the spoiled bananas

A handful of neighborhood kids instead of bullets

Placed the words in a barrel

Cut off the Disney channel ten years ago

Our parents dissuaded by our designed verses

If God accepts it, artist forever

Without really knowing the meaning of the term "singer" Independent is the way Islam is the banner

Many said that we were adding barriers

But much stronger than inbreeding

Islam has come to cement down to the smallest cavity

Call it what you want for fun

Sometimes the opium of the people sometimes heresy

In the prophetic stories I found my balance

To chain my demons with the chapters of a Book

She's my guard the one who stands at attention

My daily fender if Dounia is a highway

From paternal heritage to infant

I get boxing gloves and the treasures of a name

MEDINA!

I live 5000 km from this city

But the echo of her story rings through me like a missile

Like a blessing a kind of invisible armor

Who saved me from crime

Either way I wasn't cut out to be a gangster

The slightest hit on a spliff would have given me cancer

I would have caught cirrhosis with a sip of scotch

Kissed tons of walls while riding dirt bikes

The butt to the belt I'm busting a testicle for sure

Luckily we don't die of ridicule

Or I'll be dead ages on a bus

Still a kid alongside a position that played Kriss Kross

Maybe I had the makings of a good boxer

But every force of nature has the weaknesses of a body

Hit my nose if you want the Goku effect

Who we serve the tail I will be knocked out for sure

At the slightest flick I piss

So from Daddy Lord C I endorse the poet part

My title wasn't in a ring but stashed under rhymes

And of the iceberg my rage was the underwater part

Maritime Seine is where my team sows

Its seeds so that one day they germinate by dozens

Backbiters said it would be over in two years

In the end it's been ten years it must be two years

No elder took us under their wing

No artistic director came to sign us on his label

Cry for help not even in a dream

Write, a letter, to the houses of squeuds rather open your veins

It's the whole mind of the house

We'll leave with a light heart on the hanging dais

And at the rate of one piece per week

We will dot the bins with an album per semester

Per semester, per semester, per semester...

Me, I have the evil of the century

Since in Manhattan the twin towers no longer adorn the sky

Without wanting to romanticize my official career

I laid down my pen for the benefit of a spiritual return

Individual retreat in neighborhood mosques

No stage, no concert will disturb me

A one-way ticket for domestic travel

To mend the hearts that material life wears down

A sponge instead of memory

I have a brain permeable to all forms of knowledge

Don't smile I have suras under the valves

And I aspire to become a Holy Book on legs

When finally the urge to rap passes me by

Me in 2004 my destiny downgrades me

First album: it's the autopsy of a disaster

“Eleven september” only present in a few stores

It was the time when the radios thought they were Skyrock

Where to open the doors had to appear at the top Ifop

Dude, rotation is bought with ads

But public respect comes with the stroke of a pen

So I no longer listen to the airwaves and their content

The game is a war whose outcome is already agreed

The dice are loaded by the fricate industry

The profession for the provincials is more than encrypted

We go from the neighborhood group to the associative status

From company to quality label

Geographically distant from the capital

Turns out in the end to be much more good than bad

But is it a sign that despite all this

My career is taking shape and my path is being designated

In all modesty it is the conscious that I am destined

My first sque-di end in success of esteem

The magazines decide to quote us

After the well-known forcing of indie artists

I chain freestyle and featuring compilations

My culture becomes barbiturate jam

In 2005 second halftone album I borrow

The voices of provocation to convince them all

And not fight them with a saber disc

But fighting against yourself is still the greatest Jihad!

I bring a message of peace behind a sword

My feet in the trap by the RG I'm spied

When the Caliphs are on the cafe terraces

I write like a clerk ink at the end of a claw

Productive but without making food

This is the challenge of the protest R.A.P

Getting out of squeuds despite financial crises

In order to avoid the various judicial liquidations

Every exit saves wages

To go well it only seems

All bankers are on the alert

The oldest go into debt, under the drafts bury themselves

What is money worth in front of the rage of a group of young "deter"?

Add to that some family tensions

Who keep telling us that rap is not a reliable job

Add to that some pressure from imams

Who tell us that music and Islam don't mix

Now I know the devil is in the detail

That in the division often hides the Sheitan

So I leave it to God and his scientists

I'm a muslim who makes black music

Yet I have nothing black I'm all pale I even have toubab blood

I am neither Serigne Touba nor 2Pac

I only have a Barry White beard

And then I live in Le Havre

At the mouth of the Seine full of corpses

I declare my deep respect to the dead leaders

And leave a crown of lyrics on their deathbeds

Do'a for Malcom, Luther King and Massoud

Sankara, Lumumba, Arafat Yasser

Dîn Human record every member is vital

Each organ knew how to make itself inevitable

D for Determined

I for Islam

N for Necessary for Men Children and Women

It's hostile gospel, arabospiritual

Velvety words written with a metal hand

My profession: scraping dark texts

Already in gestation the next album is Protest Song

But for the time being finished crying in the cottages

I arrive in the charts with the luck of the unemployed

And to say it just a hundred worms brothers

Sculpted in iron by The Arabian Panther

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