Quinze ans en arrière - Youssoupha
С переводом

Quinze ans en arrière - Youssoupha

Альбом
Sur Les Chemins Du Retour
Год
2009
Язык
`French`
Длительность
422050

Below is the lyrics of the song Quinze ans en arrière , artist - Youssoupha with translation

Lyrics " Quinze ans en arrière "

Original text with translation

Quinze ans en arrière

Youssoupha

Оригинальный текст

Je le sais bien que toi tu voulais juste faire du rap

Que les potes bougent un peu la tête même si c’est pas durable

S’agissait pas de faire le thug afin de faire carrière

Avoir le buzz, l’argent du buzz quand j’regarde en arrière

Je le vois très bien que toi tu voulais juste faire du rap

Que l’industrie, les polémiques ça ne t’intéressait ap

Juste kiffer cette musique pour tout ce qu’elle a d'élémentaire

Je te parle à toi, qui est moi, quinze ans en arrière

Quinze ans en arrière mon équipe est grande

Ma première claque rap c’est Chief Rocka des Lords of the Underground

J’engrange quelques classiques du rap çais-fran

Drastique est la ce-Fran elle veut que je pratique le lancer-franc

Que je mette sous plastique toutes mes souffrances

Le casse-pipe et les offenses, c’est une erreur de casting et de confiance

Je rappe ma défiance sur ce qui va mal

Dans nos favelas, un casque de walkman, mon premier texte rappé a cappella

Hélas, tu sais le rap à la base c'était un exutoire

Un putain de cri de l’homme pas une rotte-ca pour faire de toi une star

Je parle plus souvent des mauvais jours que des sunshine

Donc ma chérie garde ton amour je ne vis que d’eau fraiche et de punchlines

Pendant que les keufs braillent, les meufs piaillent

Et c’est le bluff style lorsque les reufs graillent en mode thug-life

Dans le rap j’ai connu trop d’accrocs, j'étais sûr de perdre

Trop de raccros sûr d’eux-mêmes, trop de ragots sur le net

J’ai pu faire taire ceux qui m’attendaient au tournant

Quelques classiques comme «Éternel «ou même «Les apparences nous mentent «Pourtant, ne me classe pas dans le rap conscient ou même le commercial

Parfois je suis content, parfois contraint de dire que nos mères chialent

Insaisissable donc tu parles mal pour me qualifier

Un jour je rap avec IAM, un jour je suis pop-starifié

Je sais j’abuse avec toutes mes contradictions

Parfois on brûle mes traductions, t'écoutes la rue, j'écoute mes traditions

Tout ça pour dire que j’ai beau piquer ma crise

Critiquer ce rap game, mais je suis tombé dans sa matrice

C’est triste, l’industrie m’a rendu amer

Et je te le dis à toi le jeune rappeur naïf que j'étais quinze ans en arrière

Je le sais bien que toi tu voulais juste faire du rap

Que les potes bougent un peu la tête même si c’est pas durable

S’agissait pas de faire le thug afin de faire carrière

Avoir le buzz, l’argent du buzz, quand je regarde en arrière

J’le vois très bien que toi tu voulais juste faire du rap

Que l’industrie, les polémiques ça n’t’intéressait ap

Juste kiffer cette musique pour tout ce qu’elle a d'élémentaire

Je te parle à toi qui es moi, quinze ans en arrière

Quinze ans en arrière mon frère

Je m’adresse au jeune passionné de hip-hop français qu’j'étais

Lascar adolescent de Cergy-Pontoise

Le jeune moi-même, est-ce qu’il kifferait le délire de l’industrie du rap

aujourd’hui?

Est-ce qu’il kifferait même ce que je suis devenu?

C’est clair, y’a des rêves qui ont été réalisés, mais à quel prix?

Combien de frères il reste vraiment avec lesquels t’avais commencé?

Combien sont devenus fous, combien sont morts, combien ont trouvé la paix?

Combien se sont plantés, est-ce qu’il y a vraiment un plaisir à réussir seul

quand on a commencé à plusieurs?

Je pense à R-lik, à Abdulaï, ou encore à Frederik, à tout le Chant des Loups

Mes frères ma réussite c’est la votre, mes échecs aussi malheureusement

Combien de sacrifices consentis pour cette musique?

À croire que le hip-hop J’l’ai- j’l’ai battu de mon cœur, que je l’ai saigné de

mes veines

Je dois tellement aux mecs du Ménage à 3, écoutes le morceau «3ème underground

«et tu vas savoir

Mais quand même je vais t’avouer un truc

C’est dur de vivre dans l’ombre de ses idoles, dans l’ombre de ses grands frères

J’ai tellement attendu qu’ils me donnent ma chance devant la scène

J’les ai parfois trouvé ingrats quand ils me mettaient pas en avant

R, mon frère, j’ai souvent traîné avec toi comme un petit frère

Mais je peux compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où tu m’as

passé un micro

Pas grave, ça efface pas mon respect pour toi

Et surtout mon premier studio c’est Sachons Dire Non, et ça je l’oublie pas

Dans tout ça y’a ce fou de Philo, qui a quand même passé des années à me pousser

Et en même temps Philo c'était même pas la plus grosse star du Ménage

Alors je crois que parfois j’ai douté qu’un mec comme ça puisse me porter haut,

j’ai eu tort

Hey philo ça fait 12 ans que tu crois en moi, 12 ans !

Tu te rappelles quand tu volais mes maquettes?

Pour les mettre de force dans les compiles de Menace Record

Je t’en voulais mec, je t’en voulais mais j’avais tort encore une fois

Parfois la carrière d’un artiste ça ressemble à une garde à vue

On sait quand on y rentre, mais on sait pas quand on va en sortir

J’ai forcement une pensée pour mes frères d’armes

Tu me diras vaut mieux être seul que mal-accompagné

Je te répondrai vaut mieux être chez Bomayé Musik que d'être seul,

c’est l'équipe

S-pi, gros j’essayerai jamais de te changer ni de te couper de la rue

Mais j’aimerais que tu fasses exploser ce putain de potentiel au plus haut

niveau

T’es l’un des meilleurs MC de l’hexagone mais on tourne en rond mon frère

Il faut voir plus loin que le coin de ta rue mon frère, tu le mérites tellement

Je peux pas vraiment dire de quoi sera fait la suite

Je te parle là, on est le 29 avril je connais même pas la date de sortie de mon

album alors mon avenir dans le rap…

Et puis ça dure quoi la carrière d’un artiste au top?

5 ans, 3 ans, 1 an?

Venez pas me dire que faire du bon rap ça suffit à durer éternellement

Nan ça dépend de tellement de paramètres

Ils sont où des bêtes d’MCs comme la Cliqua

Des bêtes de groupe comme Express-D, comme les X-Men, les Démocrate D?

Il est où Fabe?

Il est où mon frère Diable rouge?

C'était l’un des rappeurs les plus buzzé de sa génération

C’est pour ça que j’avance en essayant de pas perdre ce truc d’il y a quinze ans

J’arrive pas moi à écrire sur commande, à planifier ce qui me révolte

J’ai besoin de kiffer, kiffer avec une boule dans le bide

Kiffer avec la rage, la force, la foi

Faire qu’aujourd’hui dans ma tête et dans mon cœur ça soit un peu comme…

(quinze ans en arrière)

One love…

Перевод песни

I know you just wanna rap

Let the homies move their heads a little even if it's not lasting

Wasn't about thugin' for a career

Get buzz, buzz money when I look back

I can see it very well that you just wanted to rap

That industry, controversies didn't interest you

Just love this music for all it's elementary

I'm talking to you, who is me, fifteen years back

Fifteen years back my team is great

My first rap slap is Chief Rocka from Lords of the Underground

I'm picking up some classics of the çais-fran rap

Drastic is the ce-Fran she wants me to practice the free throw

That I plastic wrap all my pain

Mischief and offenses, it's a casting and trust error

I rap my defiance on what's wrong

In our favelas, a walkman helmet, my first a cappella rap text

Alas, you know the rap at the base it was an outlet

A fuck man scream not a rotte-ca to make you a star

I talk more about the bad days than the sunshine

So my darling keep your love I only live on fresh water and punchlines

While the cops are bawling, the chicks are chirping

And that's the style bluff when the eggs grate in thug-life mode

In the rap I had too many hitches, I was sure to lose

Too many self-assured junkies, too much gossip on the net

I was able to silence those who were waiting for me around the corner

Some classics like "Eternal" or even "Appearances lie to us" Still, don't class me as conscious rap or even commercial

Sometimes I'm happy, sometimes I have to say that our mothers cry

Elusive so you speak badly to qualify me

One day I rap with IAM, one day I'm pop-starred

I know I abuse with all my contradictions

Sometimes we burn my translations, you listen to the street, I listen to my traditions

All that to say that I might throw my tantrum

Criticize this rap game, but I fell in its matrix

It's sad, the industry made me bitter

And I tell you the naive young rapper I was fifteen years ago

I know you just wanna rap

Let the homies move their heads a little even if it's not lasting

Wasn't about thugin' for a career

Get the buzz, the buzz money, when I look back

I see it very well that you just wanted to rap

That the industry, the controversies didn't interest you

Just love this music for all it's elementary

I'm talking to you who are me, fifteen years back

Fifteen years back my brother

I'm talking to the young French hip-hop enthusiast that I was

Teen lascar from Cergy-Pontoise

The young myself, would he like the delirium of the rap industry

today?

Would he even like what I've become?

It's clear, there are dreams that have been realized, but at what cost?

How many brothers are there really left that you started with?

How many have gone mad, how many have died, how many have found peace?

How many have screwed up, is there really any pleasure in succeeding alone

when we started many?

I'm thinking of R-lik, of Abdulaï, or even of Frederik, of the whole Chant des Loups

My brothers my success is yours, my failures also unfortunately

How many sacrifices made for this music?

To believe that hip-hop I have it I beat it with my heart, that I bled it from

my veins

I owe the guys at Ménage à 3 so much, listen to the track "3rd underground

"and you will know

But still I'm going to tell you something

It's hard to live in the shadow of your idols, in the shadow of your big brothers

I waited so long for them to give me my chance on the stage

I sometimes found them ungrateful when they didn't put me forward

R, my brother, I often hung out with you like a little brother

But I can count on the fingers of one hand the number of times you've

passed a microphone

It doesn't matter, it doesn't erase my respect for you

And especially my first studio is Sachons Dire Non, and that I don't forget

In all this there is this crazy Philo, who still spent years pushing me

And at the same time Philo wasn't even the biggest star of the Household

So I guess sometimes I doubted that a guy like that could carry me high,

I was wrong

Hey philosophy, you've believed in me for 12 years, 12 years!

Do you remember when you used to steal my models?

To force them into Menace Record compilations

I blamed you man, I blamed you but I was wrong again

Sometimes an artist's career feels like police custody

We know when we get in, but we don't know when we'll get out

I necessarily have a thought for my brothers in arms

You tell me it's better to be alone than badly accompanied

I'll answer you, it's better to be at Bomayé Musik than to be alone,

this is the team

S-pi, bro I'll never try to change you or cut you off the street

But I'd like you to blow that fucking potential to the highest

level

You're one of the best MC in France but we go around in circles my brother

You have to look beyond the corner of your street my brother, you deserve it so much

Can't really say what's next

I'm talking to you here, it's April 29, I don't even know the release date of my

album so my future in rap…

And then what does the career of a top artist last?

5 years, 3 years, 1 year?

Don't tell me that doing good rap is enough to last forever

Nah it depends on so many parameters

Where are the beasts of MCs like the Cliqua

Group beasts like Express-D, like the X-Men, Democrat D?

Where is Fabe?

Where is my brother Red Devil?

He was one of the most buzzed about rappers of his generation.

That's why I'm moving on trying not to lose this thing from fifteen years ago

I can't write on command, plan what revolts me

I need a kick, kick with a lump in my belly

Kiffer with rage, strength, faith

To make today in my head and in my heart feel a bit like...

(fifteen years back)

One Love…

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