Le Pays - Macao

C’est un petit pays qui se cache parmi

Ses bois et ses collines, il est paisible et va sa vie

Sans se presser, sous ses noyers

Il a de beaux vergers et de beaux champs de blé

Des champs de trèfles et de Luzerne rose et jaune

Dans les prés, par grands carrés mal arrangés

Il monte vers les bois, il s’abandonne aux bandes

Vers des vallons étroits où coulent des ruisseaux

Et la nuit, leurs musiques d’eau sont là

Comme un autre silence

Son ciel est dans les yeux de ses femmes

La voix des fontaines dans leurs voix

On garde de sa terre aux gros souliers qu’on a

Pour s’en aller dans la campagne

S'égarent aux sentiers qui ne vont nulle part

Et d’où le lac paraît la montagne

Les neiges et le miroitement des vagues

Et quand on s’en vient, le village est blotti autour de son église

Parmi laisse pas le temps, et retombe

La cloche en quête du couvre-feu