Esprits crapuleux - lalcko, Despo Rutti, Escobar Macson

Ici c’est Paris, pas Kingston

Rien à foutre d’en faire des tonnes

Je fais des sous sans vendre ringtone reggaeton

Tu touches du bois, quand j’touche la ferraille

Des textes pétris dans la chikwangue, c’est pour ça que ma cainfritude fait rage

Accro' aux fortes turbulences, j’ai une forte corpulence

Je suis dans un coin avec ma planche, j’attends la prochaine vague de violence

Un bamboula d’la pire espèce ma gueule

Voiture allemande pour t’tamponner, un jour j’s’rai regretté comme Michael

On m’jalouse par des gosses enfantés par des femmes de joie

J’l’ai dit, entre le pire et l’mal, y a peu de choix

Posséder mais il faut qu’Dieu me parraine, toujours six contre un dans l’arène

Il faut qu’j’mange tous mes ennemis avant l’carême

Pas communautaire même si j’apprécie peu l’dicton Blanc, Beur, Noir

Si l’amour rend aveugle j’m’en tire avec un œil au beurre noir

Escobar Macson, loin des pulls à capuche, une sale crapule

Pour le reste, nique sa mère

Argent propre ou sale, crache-le quand Lalcko Esco' Despo' rappent

Dièze pe-ra on fait ça seulement, ça pue la diaspora

Les négros petits sont les best, best, best, best

La nature nous préfère, elle a dit au grands:

«Quand tu parles au p’tit, tu baisses la tête»

J’veux pas qu’on m’suce mais qu’on m’respecte

Distant car ces enculés d’jaloux finissent par mordre quand ils te sucent la

teub

J’tends pas l’autre joue alors j’prêche pas la paix

M’appelle pas mon chou, j’suis une bombe sexuelle, connasse appelle-moi «Baise

Laden»

J’peux pas être un chien, ils sont fidèles à leur maître ces cons

Même quand c’est des violeurs de gosses

Nan, j’peux pas être un chien, c’est pas parce qu’il a jamais bougé

Qu’j’irai pisser en public sur un poto

J’ai beau kiffer la SSL, j’ai plus d’amour pour les re-frés

J’ai beau kiffer le sexuel, j’ai plus d’amour pour les re-seu

Mais j’me méfie des hommes, ils visent ta perte

Sourient en réunion à chacune de tes défaites et t’appellent «frère»

J’me méfie des femmes, elles visent le coeur

Et les balles de revolver ressemblent au tube de rouge à lèvres

On s’parle mais on s’comprend pas et on finit par s’tourner l’dos

Ma vie sentimentale est sponsorisée par Kappa (pop pop pop!)

Leur talent s’est fait violé, je jure que j’ai jamais bédave

C’est mes punchlines qui me crament les vre-lé

Ma vie m’inspire des lyrics nuisibles comme l’air que tu respires

J’suis pas street j’suis camerounais et j’peux te dire que c’est p’t'être pire

Qu’on est des monstres et quiconque nous connaît peut garantir

Qu’on a les cervelles pour convertir et les poitrines pour amortir

Même tes soi-disant numéro 1 savent qui on est

J’rappe pour ceux que l’on a pas assez lavé pour plaire aux putes savonnées

Mais faut du biff, faut gueuler ça… «Younou»

Payé pour donner des phrases chocs comme Séguéla

J’balance une rime, mes veines s'épurent, mes boyaux durcissent

Ca pue le joyau pur, interdit aux naïfs et joyeuses putes

Qui ne payent qu’en blagues stupides ou en suce

Je n’suis ni Lino ni Pit mais je sais c’qu’on peut endurer pour le noyau

Ca sent que j’viens d’Afrique, moi je suis dur pour le noyau, j’ai les noyaux

durs

Et j’n’avance qu’avec des valeurs sûres

Entre nous on est des monstres

Les mecs te frappent comme des percussionnistes

Et disent qu’il s’est rien passé comme des révisionnistes

De toute façon il est temps de vous arrêter comme Despo

Ration de bamboulas sur-armés comme Esco'

Khoya regarde bien ta New School

Regarde bien ce qu’on lui apporte

Et ose lui enlever nos phases de dingue…

T’es pas sérieux putain !

Tu viens d’amputer un orteil

Une beuj' et un einss à un bête de top model !