Fin des illusions - IAM, Allen Akino, FAF LARAGE
С переводом

Fin des illusions - IAM, Allen Akino, FAF LARAGE

Альбом
Yasuke
Год
2019
Язык
`French`
Длительность
437490

Below is the lyrics of the song Fin des illusions , artist - IAM, Allen Akino, FAF LARAGE with translation

Lyrics " Fin des illusions "

Original text with translation

Fin des illusions

IAM, Allen Akino, FAF LARAGE

Оригинальный текст

J’ai mixé mon passé, présent, futur et j’en ai fait des sons

J’serai toujours trop nouveau, trop ancien ou pas assez récent

Faite de chance, de soleil, de violence, ma ville a ses raisons

En France la police tue, la justice dit rien d’intéressant

Ceux qui prennent le risque de m’test subissent un supplice

Les médias savent bien que pour faire peur, suffit d’un suffixe

J’sors d’un chemin hors-norme, j’renvoie la balle au rap

La concurrence au diable, l’esprit hip-hop au crématorium

A.K. ne fait pas du rap, ni du chant, il fait d’la science

J’leur chanterai Youssou N’Dour pendant leur minute de silence

C’est pire aujourd’hui, petit frère préfère bibi au tcheks speed

Armé pour de vrai, tire, laisse la bibliothèque vide

L’avenir m’envoie des sextos, j’te l’dis texto

Que leur major me donne leur expo, j’deviens un ex-pauvre

On a de l’ambition mais l’espérance de vie d’un mégot

J’veux de l’argent, vu que l’argent compte plus que la vie d’un negro

Je rec', toujours sans pitié t’façon plus rien à prouver

Pas trop souvent sur les réseaux, ils s’plaignent de pas m’y retrouver

Mais j’pourrai jamais perdre la main en flow j’ai jamais foiré

Bien sûr, y’aura toujours des langues de putes pour nier les faits

Je le leur dis façon Biggie dans «It Was All A Dream»

Téma frérot, je rime et ton jean n’est plus clean

Génération leatherface, chainsaw c’est le style

Reviens sans cesse hanter le screen comme une lame à Halloween

Aloha, c’est pas la devise, au centre-ville tout s'écroule

A l’heure ou les fachos d’Europe s’unissent pour baiser les foules

On est tous pistés sur écoute, ou c’est moi qui part en couille?

T’façon la planète dérouille, la désillusion m'étouffe

Je juge plus, regarde Nipsey on vas tous mourir

Quand les rappeurs font du zouk pour pas bibi toute une vie

Certains s’attribuent le crime de leur crew pour faire les viriles

La vérité sur Youtube ne rapporte que peu de vues

J’suis la depuis les flinstones, depuis Ericsson et les ringtones

Envoie la cryptomonnaie, tu vois bien que le beat cogne

Tu me parles de rien, tu m’parles de cash, tout a coup j’t'écoute

J’viens réanimer la rue, j’lui fait du bouche à bouche d'égout

T’as la meilleure dope, ouais c’est ça

Ferme ta gueule, essaie ça

Si tu veux être livré avec IAM

On fera le nécessaire

La trap, tu l’as accentuée mais tu rapes sans tuer

On s’gave comme Gargantua, de la table, absent tu es

Trop de talla dans leurs speechs, trop de tabac dans leurs sbires

J’me dis que la nature est bien faite quand ils font les canards devant leurs

biches

Zin, j’les avale quand j’inspire, ou j’les rafales quand j’expire

Aucun détritus dans l'écriture je travaille comme Shakespeare

Zin, on a la génétique

Pour survivre a la scène de tir et tenir jusqu’au générique

J’avoue que j’suis un gros mytho quand j’mets un pied chez les flics

Destruction dans ma vision

Zin, si j’t’ai doublé, c’est que la réalité dépasse la fiction

C’rap c’est un appart', c’est tout un art de l’aménager

Des concierges de toutes parts, au moindre écart, on sent le danger

300 rue des Barbares, trop de cafards voudraient y loger

Beaucoup ne pensent qu'à le ronger, qu'à le singer, qu'à le figer

Que tous braquent leurs satellites, des tuiles jusqu’au plancher

Comme ça ils pourront voir que c’t'équipe là n’a rien à cacher

Le jour on cherche nos mines pour que le crime soit presque parfait

Et le soir on traque le rythme afin que nos hymnes aient pu te dévorer

Aucune demi-mesure, soit tu te couches, soit tu fais all in

On a fait le choix, depuis trop de snipers visent nos poitrines

Les propos corrosifs placent nos têtes au centre de la cible

Mais le regard lointain, on garde quand même un pied sur nos racines, eh

Bienvenue dans l'équipe ou l’impossible devient possible, c’est

Un pack de fauves qui pète les portes jusqu’au premier essai

Conjurer le sort, changer le décor, redoubler d’efforts on l’fait

On créer nos sons dans le secret donc t’attends pas à trop sucrer

J’parle des coins français comme ceux de là-bas au pays

Quand j’rappe y a tout Mars' derrière moi comme sur le selfie de Balotelli

Vulgaire envers l'élu d’ma ville, l’Etat, pour être honnête

Quand j’cause du maire t’as l’impression que j’suis atteint de Gilles de La

Tourette

Marre de voir un futur anxieux jalonner les rues d’mon coin

Comment ambitionner d’avoir mieux quand on ne craint plus que d’avoir moins?

On a le choix entre se révolter, fermer les yeux et s’laisser faire?

Si un homme a plus que ce qu’il ne faut c’est que d’autres manquent du

nécessaire

Bercé par le désespoir c’est triste quand la douleur s’réveille

C’est l’histoire d’une lame de rasoir qui joue la funambule sur une veine

Moi je suis entre le gars nia qui hait la haine my man

Et le gars qui aime imiter le Mia sur l’album de IAM

Rare de voir un de tes zinc neutre

Dans les impairs y’a 1 3 5 7 9 ou un 3.5.7 neuf

Aie de l’estime envers ces vers, même si le fond en perd ses formes

Si Dugarry critique ces versets frères, j’suis sûr de percer fort

Nous voilà vingt dans la barque au bas mots à défiler «yes we can»

Vois le mic', prends le mic', tue ce rap à coup de «all you can»

Canailleries, railleries, joailleries, taillent le mythe

Il a dit qu’elle a dit qu’on a dit ont noyé le rythme

On a bu au caniveau, gratté au casino, ouais minot

Rivés au camino, affiné la weed aux haribos

Variés, arrivés, vanillés, mariés au Barrio

Fatigués de montrer que Luigi n’est pas Mario

J’suis le bon canasson, v’là le son t’as pigé mon garçon?

Valider tes idées?

sorry non, j’en fais mon paillasson

J’vends du rêve, t’as les restes, M.R.S.

c’est la maison

Drafté par les NYC Knicks du rap, c’est ma saison

Fait par nous, fait pour nous, fais tourner, shooté à l’unisson

Pleurent seuls, œuvrent seuls, meurent seuls, de vrais Manu Micron

Petits chefs, petit plans, pour rêves moribonds

Corrigeons la visée, convergeons et touchons l’horizon

Jeunesse a l’agonie, je ne sens plus son pouls, shit et alcool dans les veines

Comme d’hab' une histoire à dormir debout, encore une mère se noie dans ses

peines

Que faire quand le berger est du côté des loups?

Et prétends tenir les rennes

Quotidien est à gerber, je vomis le tout, tout en encaissant les coups que la

vie assène

Du mal à compter ceux qui sont sous écrous, ont serré ou purgent des peines

On a déjà du mal à joindre les deux bouts, rester debout comment voir le bout

du tunnel?

Mauvaise réputation, traînés dans la boue, de bout en bout du coup la coupe est

pleine

Beaucoup voudront jamais tendre la joue, la main sur le joujou, craquent et

braquent et dégainent

Toujours lucide j’vois les descentes des larmes en rivières et des plaies

Les jours se suivent et se ressemblent, on regarde la misère en replay

Le diable les appâte puis les acclame, quel vacarme

Ils visent tout ce qui brille, vivent que dans le speed vide et sans états

d'âmes

Fidèle à mon art, à ma voix je débite, je n'écoute pas ceux qui parlent et

débitent

Et me tape beaucoup de barres mais rattrape mon retard, poto je démarre au quart

Mets les gaz et vais vite, pavé dans la marre, je casse les mythes,

débit barbare et regarde les rimes

Je suis dans le délire à part, je me démène et mène ma barque, rape,

frappe et jamais n’hésite

Crâne blanc sur les corps dessiné

Ça sent l’hymne à la punition

Haro sur les figures déguisées

Dès que sonne la fin des illusions

Crâne blanc sur les corps dessiné

Ça sent l’hymne à la punition

Haro sur les figures déguisées

Dès que sonne la fin des illusions

Dès que sonne la fin des illusions

La fin des illusions

Dès que sonne la fin des illusions

La fin des illusions

AK

Larage

REDK

Relo

Veust lyricist

Перевод песни

I mixed my past, present, future and made sounds

I'll always be too new, too old or not new enough

Made of luck, sun, violence, my city has its reasons

In France the police kill, the justice says nothing interesting

Those who take the risk of testing me suffer a torture

The media know that to scare, all you need is a suffix

I go out of a non-standard path, I send the ball back to the rap

Competition to hell, hip-hop spirit to the crematorium

A.K. doesn't rap or sing, he does science

I'll sing them Youssou N'Dour during their minute of silence

It's worse today, little brother prefers bibi to tcheks speed

Cocked for real, shoot, leave the library empty

The future sends me sexts, I tell you texto

That their major gives me their expo, I become an ex-poor

We got ambition but the life expectancy of a cigarette butt

I want money, cause money matters more than a nigga life

I rec', always without pity you way nothing more to prove

Not too often on the networks, they complain of not finding me there

But I could never lose my hand in flow I never messed up

Of course, there will always be tongues of bitches to deny the facts

I tell them Biggie way in "It Was All A Dream"

Tema bro, I rhyme and your jeans ain't clean anymore

Generation leatherface, chainsaw is the style

Keep coming back to haunt the screen like a blade on Halloween

Aloha is not the motto, downtown everything is falling apart

At a time when the fachos of Europe unite to fuck the crowds

Are we all being wiretapped, or am I the one going nuts?

How the planet rusts, disillusion suffocates me

I'm not judging anymore, look at Nipsey we're all gonna die

When rappers do zouk for a lifetime

Some take credit for their crew's crime to act manly

The Truth About Youtube Gets Few Views

I've been here since the flinstones, since Ericsson and the ringtones

Send the cryptocurrency, you can see the beat hitting

You talk to me about nothing, you talk to me about cash, suddenly I'm listening to you

I come to revive the street, I give him mouth to mouth sewer

You got the best dope, yeah that's it

Shut the fuck up, try this

If you want to ship with IAM

We'll do what's necessary

The trap, you accentuated it but you rap without killing

We stuff ourselves like Gargantua, from the table, absent you are

Too much talla in their speeches, too much tobacco in their minions

I tell myself that nature is well made when they duck in front of their

hinds

Zin, I swallow them when I breathe in, or I gust them when I breathe out

No litter in the writing I work like Shakespeare

Zin, we got the genetics

To survive the shooting scene and last until the credits

I admit that I'm a big mytho when I set foot in the cops

Destruction in my vision

Zin, if I double-crossed you, it's because reality exceeds fiction

It's an apartment, it's an art to furnish it

Janitors on all sides, at the slightest deviation, one senses the danger

300 rue des Barbares, too many cockroaches would like to stay there

Many think only of gnawing it, only aping it, only freezing it

Let everyone aim their satellites, from the tiles to the floor

That way they can see that this team has nothing to hide

The day we look for our mines so that the crime is almost perfect

And in the evening we track the rhythm so that our hymns could devour you

No half measures, either fold or go all in

We made the choice, since too many snipers aiming at our chests

Corrosive talk puts our heads in the center of the target

But the distant gaze, we still keep one foot on our roots, eh

Welcome to the team where the impossible becomes possible, it's

A pack of big cats that breaks doors until the first try

Conjure fate, change the scenery, redouble our efforts we do it

We create our sounds in secret so don't expect to sweeten it too much

I'm talking about French corners like those over there in the country

When I rap there's all of Mars behind me like in Balotelli's selfie

Vulgar towards the elected official of my city, the State, to be honest

When I talk about the mayor, you have the impression that I have Gilles de La

tourette

Tired of seeing an anxious future punctuate the streets of my area

How can you aspire to have more when all you fear is having less?

Do we have the choice between rebelling, closing our eyes and letting it go?

If a man has more than he needs, it's because others lack it.

necessary

Rocked by despair it's sad when the pain wakes up

It's the story of a razor blade tightrope walker on a vein

I'm between the nie guy who hates hate my man

And the guy who likes to imitate the Mia on the IAM album

Rare to see one of your neutral zinc

In the odd numbers there is 1 3 5 7 9 or a nine 3.5.7

Have esteem for these verses, even if the bottom loses its forms

If Dugarry criticizes these sister verses, I'm sure to break through

Here we are twenty in the boat at the bottom words scrolling "yes we can"

See the mic, take the mic, kill this rap with "all you can"

Scoundrels, taunts, jewelry, carve the myth

He said she said we said drowned the beat

We drank in the gutter, scratched in the casino, yeah kid

Riveted to the camino, refined the haribo weed

Varied, arrived, vanilla, married to the Barrio

Tired of showing that Luigi isn't Mario

I'm the good nag, here's the sound, did you get it, boy?

Validate your ideas?

sorry no, I'm making it my doormat

I sell dreams, you have the leftovers, M.R.S.

it is the house

Drafted by the NYC Knicks of Rap, It's My Season

Made by us, made for us, spin, shot in unison

Cry alone, work alone, die alone, real Manu Micron

Little chefs, little plans, for dying dreams

Let's fix the aim, converge and touch the horizon

Youth in agony, I no longer feel his pulse, hash and alcohol in my veins

As usual a tall tale, yet another mother is drowning in her

sentences

What to do when the shepherd is on the side of the wolves?

And pretend to hold the reins

Daily is puking, I vomit it all, while taking the blows that the

life

Difficult to count those who are in custody, have been sentenced or are serving sentences

We're already struggling to make ends meet, stay up how to see the end

from the tunnel?

Bad reputation, dragged in the mud, from start to finish suddenly the cut is

full

Many will ever want to put their cheek, hand on the toy, crack and

point and draw

Always lucid I see the descents of tears in rivers and wounds

The days follow each other and resemble each other, we watch the misery in replay

The devil baits them then cheers them on, what a racket

They aim for all that glitters, live only in empty and stateless speed

of souls

True to my art, to my voice I spout, I don't listen to those who talk and

debit

And hit me a lot of bars but catch up, poto I start at the quarter

Hit the gas and go fast, stoned in the water, I'm busting the myths,

barbaric flow and look at the rhymes

I'm delirious apart, I hustle and run my boat, rap,

knock and never hesitate

White skull on drawn body

It smells like the anthem of punishment

Haro on disguised figures

As soon as the illusions end

White skull on drawn body

It smells like the anthem of punishment

Haro on disguised figures

As soon as the illusions end

As soon as the illusions end

The end of illusions

As soon as the illusions end

The end of illusions

AK

Larage

REDK

relo

Veust lyricist

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